Les professionnels de la traduction sont « dans l’obligation d’interpréter le message ».
« Les professionnels de la traduction sont dans l’obligation d’interpréter le message du locuteur, et non se contenter de traduire mot à mot », selon un groupe de recherches de l’université de Nottingham.
Le Dr Xiaohui Yuan du département des langues et des sciences humaines en fait partie. Elle dirige le projet d’études sur les Traductions dans la Médiation Internationale afin d’identifier ce qui est important dans le langage parlé ainsi que dans la communication non-verbale du locuteur (ex : langage corporel).
En menant cette étude, son équipe et elle-même espèrent tirer des conclusions qui pourront être utiles aux agences de traduction professionnelles dans la formation de leurs employés, et l’interprétation des signaux non-verbaux et la façon de les transmettre aux délégués et autres auditeurs lors de conférences.
« Les médiateurs doivent avoir une bonne compréhension des nombreuses différences culturelles qui sont en jeu, comment la langue est utilisée et l’impact sur l’auditeur quand la langue utilisée n’est pas sa langue maternelle », déclare-t-elle.
Les différents types de services de traduction pour les événements publics utilisent déjà de telles techniques, la plus connue étant le « chuchotage », une option permettant de livrer une traduction quasi simultanée du message.
De la même façon, l’interprétariat simultané permet au locuteur de parler librement sans interruptions, et ainsi de délivrer son message en préservant une manière personnelle et naturelle de s’exprimer, ce qui facilite l’interprétation du langage corporel ainsi que des mots traduits.
Source : https://www.eurekalert.org/pub_releases/2012-06/uon-tc062612.php