La traduction technique s’adapte pour évoluer avec son temps.
La traduction technique n’est pas une science exacte. Elle doit constamment évoluer pour rester en phase avec l’arrivée de mots nouveaux dans l’usage courant de toutes les langues parlées dans le monde.
Cependant, il reste encore très complexe de savoir si ces nouvelles expressions deviendront des références pour l’opinion majoritaire ou à l’inverse seront mises au placard à court terme, lorsque « l’effet de mode » sera estompé.
C’est pourquoi les chercheurs comme Michael O’Brien, anthropologue à l’Université du Missouri-Columbia (Etats-Unis), se sont penchés sur le sujet. Il a pris comme exemple les mots « culturgen » et « mème ». Ces deux termes synonymes se définissent comme « élément d’une culture pouvant être considéré comme transmis par des moyens non génétiques, en particulier par l’imitation ». Dans ce cas, la plupart des gens serait plus susceptible de reconnaître le mot « mème ».
Pour revenir au sujet de la traduction technique, il y a une partie des recherches du Dr O’Brien sur le vocabulaire du changement climatique qui pourrait être susceptible d’influencer le processus de traduction de documents.
Il a en effet découvert qu’il existait une période comprise entre 30 et 50 ans pour que des mots nouveaux soient pleinement intégrés à une langue, et seulement une poignée sera utilisée dans le langage courant.
Dans la terminologie liée au changement climatique, on trouve les mots « biodiversité », « holocène », « paléoclimat » et « phénologie ». Ces mots qui étaient déjà présents dans la langue française n’avaient presque jamais été utilisés au début du XXe siècle. Or ce sont aujourd’hui des expressions courantes et essentielles dans le processus de traduction des documents concernant le changement climatique, et c’est pourquoi il est crucial pour une agence de traduction technique telle que The Translation People d’utiliser la terminologie actuelle.
Source: EurekAlert!