Des traductions tristement célèbres
Chez The Translation People, nous sommes les premiers à mettre en avant la qualité de nos traductions. Il s’agit de notre priorité principale et notre équipe de traducteurs expérimentés se targue de fournir des traductions précises et bien écrites. Mais que se passe-t-il lorsqu’une traduction n’est pas tout à fait correcte ? Nous avons tous vu en vacances des pancartes amusantes ou des menus à vous faire perdre l’appétit, mais une mauvaise traduction peut avoir des conséquences bien plus graves. Voici des exemples de traductions inexactes qui sont rentrées dans l’histoire.
Une nation fondée sur une traduction erronée
Prenez le traité de Waitangi : un accord signé entre les britanniques et la population autochtone maori en Nouvelle-Zélande en 1840. 500 chefs maoris ont signé le traité, qui avait été traduit par un missionnaire britannique. En se basant sur la traduction, les chefs ont cru donner aux britanniques la permission d’utiliser leur terre tout en conservant leur droit de se gouverner eux-mêmes, tandis que le document original en anglais indiquait qu’ils acceptaient de céder leurs droits de souveraineté. Il s’agit donc d’un exemple extrême de traduction inexacte qui continue de créer un conflit aujourd’hui.
Une preuve de vie sur Mars
Plusieurs décennies plus tard, la vie sur Mars a été annoncée par erreur, à la suite d’une traduction inexacte. Le problème est venu du terme « canali » utilisé par les astronomes italiens pour décrire ce qu’ils pensaient être des sillons sur la surface de la planète. Lorsque le mot a été traduit par « canaux », les personnes travaillant sur le terrain ont été convaincues que des formes de vie intelligentes avaient construit un réseau navigable sur l’ensemble de la planète. Des livres ont été publiés et des astronomes ont développé des théories quant à la vie sur la planète rouge, avant que la technologie ne prouve qu’il s’agissait en fait de jeux d’ombres et de lumière sur la surface de Mars.
Nouvelles traditions
La traduction de publicités pour des marchés étrangers peut être désastreuse sans une étude approfondie des marchés en question. Dans les années 1950, une mauvaise adaptation d’une publicité pour du chocolat destinée au marché japonais s’est avérée positive pour l’industrie du chocolat. Avant que le 14 février ne devienne la Saint-Valentin, célébrée dans le monde entier, un directeur de publicité a basé le message de sa campagne sur le fait qu’il était d’usage pour les femmes d’offrir des chocolats aux hommes ce jour-là, ce qui a permis de créer une toute nouvelle tradition ! Il est maintenant d’usage que les japonais offrent des chocolats à leur femme ou à leur conjointe un mois plus tard, le 14 mars – un succès d’autant plus important pour les chocolatiers !
Joueurs confus
Le jeu « Street Fighter II » était un jeu vidéo culte des années 1990. Il a été conçu au japon et traduit en anglais avant l’utilisation généralisée de la technologie de mémoire de traduction. Les traducteurs dépendaient uniquement de leurs propres ressources pour produire des traductions cohérentes, ce qui n’était pas une mince affaire lorsque de longues listes de phrases de logiciels devaient être traduites hors contexte. Un traducteur a un jour mal interprété le sens des mots japonais pour « Rising Dragon ». Au lieu de traduire les mots littéralement, celui-ci a choisi d’écrire le nom de manière phonétique : « Sheng Long ». Les joueurs ont été perplexes face à l’arrivée de ce mystérieux personnage qui n’a jamais plus été mentionné. Des heures innombrables ont sans doute été perdues à essayer de trouver et de battre ce personnage !
La boulette
D’après la législation galloise, la signalisation routière doit être traduite dans les deux langues du pays : le gallois et l’anglais.
Une erreur effectuée par un employé de la mairie de Swansea a entrainé l’impression d’un message d’absence sur un panneau de signalisation. L’employé, ne parlant pas le gallois, a cru que la réponse en gallois était la traduction demandée, tandis que le message l’informait en fait de l’absence de l’employé ce jour-là. D’où l’importance de la relecture !
Une erreur coûteuse
Bien que le coût du remplacement d’un panneau de signalisation ne soit pas moindre, cela n’est rien comparé aux 10 millions de dollars qu’a coûté le changement du slogan du groupe HSBC après que leur campagne « Assume Nothing » (littéralement « Ne rien supposer ») ait été traduite par « Ne rien faire » dans plusieurs langues. Ce message est mal passé auprès des clients en cette période d’incertitude financière et dans un secteur si dépendant des volumes de transactions. Le slogan suivant « The world’s private bank », (soit la banque privée du monde) a heureusement posé moins de problèmes à l’équipe de traduction.
Que retenir de tous ces exemples ? Utilisez toujours un traducteur professionnel traduisant vers sa langue maternelle et pensez à recourir à une relecture professionnelle dans le cas où les traductions sont destinées à être publiées et/ou imprimées.